C’est dans un contexte assez particulier que cette deuxième édition prend place, Paris célébrait le bicentenaire de la révolution, mais avait aussi subis une vague de premiers grands travaux qui faisaient assez régulièrement débat (que ce soit en terme d’utilité, de gêne occasionné mais aussi de la vanité de l’homme ayant lancé ces travaux : Le président de l’époque François Mitterrand).
De ses travaux découleront notamment, le Centre Pompidou, le Musée d’Orsay, le Musée des Sciences, l’Institut du monde arabe, l’Opéra Bastille, la bibliothèque François Mitterrand et l’Arche de la Défense.
Evidemment, d’autres grands travaux d’utilité publique et indiqués comme d’une nécessité absolue ont été mis en place cependant, ils étaient fortement contestés par les opposants du régime socialiste. Puisque, ce ne sont pas moins de 15 Milliards de francs qui sont dépensés par l’état français pour ses projets architecturaux.
Ils voyaient dans ses renouvellements architecturaux la volonté et la personnalisation d’un seul homme ainsi que l’expression d’une forme d’autorité sans commune mesure : “Les grands travaux mitterrandiens”.
Aussi, la volonté première du SIA (Salon international de l’Architecture) en 1989 est de démontré les bienfaits qu’apporteront les travaux architecturaux de Paris.
Comme le nom de l’exposition ‘“L’Architecture demain…”) l’indique, la deuxième édition du Salon international de l’Architecture (SIA), se veut innovante et tournée vers l’avenir.
C’est en 1988, que Michel Quarez participe sans grande conviction à un concours d’affiche du SIA pour sa première édition. L’artiste dira : “Ce type de concours reflète l’indétermination du commanditaire qui préfère organiser une compétition plutôt que d’assumer sa part de création par un choix déterminé et responsable. Commander une affiche, ce n’est pas acheter un type de communication prévisible à l’avance, c’est accepter de confier à quelqu’un d’autre la transmission d’un message.”, ce qui peut donner un aperçu du franc parlé de l’artiste.
Pour ce projet Quarez a donné une esthétique plus technologique/électronique à sa sérigraphie. De plus, il lui tient à coeur de représenter le besoin d’avoir un nid aussi, il participera au concours avec une affiche représentant un oiseau perché sur un nid.
L’ironie pour l’artiste qui s’est toujours senti étranger, même au sein de son propre pays et qui souhaitait représenter un nid, sera que les affiches retenues seront, pour la 1ère édition un homme représentant presque un gardien la paix (ou un gardien de la morale comme l’artiste qui en est à l’origine) et pour la 2nd un homme qui cours.